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EN RÉSUMÉ...

Et c'est ainsi, qu'après tant de recherches et d'efforts, notre blog se termine... â˜¹

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  Il nous aura permis de trouver assez d'arguments pour répondre à la question qui nous avait motivé à créer ce site et nous espérons que cela aura su vous éclairer vous aussi. Merci de nous avoir suivi depuis le début. Nous avons ainsi pu voir au travers des différents articles comment au XXème siècle le peuple a peu à peu pris conscience de l'exploitation ouvrière et a commencé à se révolter, rêvant d'un système idéal,  utopique : le communisme, et comment celui-ci avait envahi la littérature. Nous nous sommes alors demandé quelle place la littérature française du XXème avait donné au communisme.

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Il est difficile de trouver une réponse précise même après toutes nos recherches. Effectivement, l'idée utopiste d'une répartition des richesses égalitaire, principe de base du communisme, a immédiatement séduit les intellectuels et par dessus tout, les artistes avec leur vision libertaire et détachée de la réalité. Et oui, comme en témoigne son appellation courante, le communisme semble être « l'opium des intellectuels ».

Mais, toute organisation génère son propre obscurantisme l'éloignant de ses motivations d'origine. L'espoir d'établir un modèle parfaitement égalitaire où tous auraient le même niveau de vie en fournissant la même charge de travail s'est heurté à la dure réalité de la nature humaine incapable de garder le même niveau d'effort si la récompense n'est pas plus élevée que celle du voisin. La mise en pratique de cette idéologie généra une envie de puissance grandissante de la part des dirigeants, transformant ce système en théorie si beau en dictatures fort éloignées du rêve de nos Aragon, Sartre, Eluard... Se sont alors proposées à eux deux solutions, comme Aragon, rester fidèle et défendre jusqu'à la fin un régime défaillant  dans l'espoir d'une amélioration malgré les nombreux échecs (notamment au Chili ou en URSS) ou penser comme Sartre que "l'exercice honnête du métier littéraire" n'est pas compatible avec la politique du "communisme stalinien" et  changer définitivement d'avis sur le communisme après la réalisation de l'impossibilité d'une démocratie dans un tel régime.

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Mais, alors qu'on atteint aujourd'hui les limites des régimes capitalistes, avec seulement 1% de la population mondiale qui possède environ 50% des richesses, et que l'intelligence artificielle ne cesse de se développer, diminuant dramatiquement le nombre d'emplois peu qualifiés, deux questions nous taraudent... Comment répartir les richesses si ce n'est par le travail? Et quel modèle économique et politique à venir puisqu'on a vu les limites du communisme et que l'on touche la fin du capitalisme?

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Difficile de savoir mais, l'avenir nous le dira n'est-ce-pas? Et qui sait, peut-être que dans quelques décennies on parlera de la défaillance (ou de la réussite?) du capitalisme sur un blog animé par quatre adolescentes... 

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C'est le coeur chargé que nous clôturons finalement ce petit concentré d'informations communistes et littéraires avec l'espoir qu'il vous aura plu autant qu'à nous...

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La Rédaction

Indira SNELLEN

Marie VAUTARD

Emilie PALMERO

Florence PALMERO

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